Les recommandations morales de l’Imâm al-Hussayn (que la paix soit sur lui) | ||
Les recommandations morales de l’Imâm al-Hussayn (que la paix soit sur lui) On lit dans ses recommandations à son fils, ‘Alî Ibn al-Hussayin (que la aix soit sur lui): «Ô mon fils! Ne traite pas injustement celui qui ne trouve de soutien contre toi, en dehors de Dieu». On lit parmi les paroles de l’Imâm al-Hussayn (p): «Garde-toi d’accomplir tout acte dont tu devrais t’excuser. Le croyant ne fait pas le mal et ne s’excuse pas, alors que l’hypocrite fait le mal tous les jours et s’en excuse». On lit aussi dans les recommandations de l’Imâm al-Hussayn (p): «Que les autres aient besoin de vous, cela fait partie des bienfaits dont vous êtes comblés par Dieu. Sachez que le bien que vous faites vous attire des louanges et vous procure une rétribution. Si le bien prenait la forme d’un homme, vous le verriez alors beau, gracieux et plaisant au regard. Si la vilénie prenait la forme d’un homme, vous le verriez alors laid, déformé dont les cœurs se détournent et les yeux ne souffrent point». L’Imâm al-Hussayn (p) a dit aussi: «Celui qui entreprend d’agir en désobéissant à Dieu, ne fait que se frustrer d’avance de ce qu’il espère obtenir et il ne fait qu’accélérer ce qui le hante». L'Imam al-Hussayn (p) a déclaré: «La véracité est puissance, le mensonge est impuissance, la confidence est Dépôt, le voisinage est parenté, le secours est aumône, le travail est expérience, le bon caractère est culte, le silence est ornement, l'avarice est pauvreté, la générosité est richesse, la compassion est quintessence». «La raison ne se perfectionne qu'en suivant le vrai». «Qui t'aime, t'empêche, et qui te hait, t'incite». Nous lisons dans l’un des discours de l’Imâm al-Hussayn (p): «Ô gens ! Celui qui se comporte généreusement aura la suprématie. Celui qui se comporte parcimonieusement sera avili. Le plus généreux d’entre tous est celui qui donne à ceux qui ne s’y attendent pas. Le plus tolérant parmi les gens est celui qui pardonne tout en étant assez puissant pour ne pas le faire. Celui qui communique le plus avec les gens, est celui qui le fait avec ceux qui rompent avec lui. Les souches poussent là où elles sont plantées et s’élèvent grâce à leurs rameaux. Celui qui se hâte de faire du bien à son frère le retrouvera demain en rejoignant Dieu ((Le bien que vous avancez pour votre salut, vous le retrouverez auprès de Dieu)) (Coran II, 110). Celui qui rend un service à son frère sera récompensé par Dieu lorsqu’il en aura le plus besoin. En échange de ce bien, Dieu détournera de lui davantage d’épreuves dans ce monde-ci et dans l’Autre monde. Celui qui dissipe la détresse d’un croyant, Dieu dissipera ses détresses de ce monde-ci et de l’Autre monde. Dieu fait du bien à celui qui fait le bien. Dieu aime les bienfaiteurs». «Les gens sont les esclaves de ce bas-monde. La religion n'est qu'un objet de flatterie sur leur langue. Ils la couvent tant que leurs moyens de subsistance sont assurés aisément. Mais, dès qu'ils sont soumis à l'épreuve, les vrais pratiquants se font rares». - «La raison ne se perfectionne qu'en suivant le vrai». - «Nous sommes le Parti de Dieu, lequel sera vainqueur, et nous sommes les plus proches parents du Messager de Dieu et les membres pieux de sa famille (pse). Nous formons l'un des Deux Poids , ceux-là mêmes que le Prophète (psl) a placés après le Livre de Dieu...». - «Nous sommes la famille du Prophète, le métal du Message et le lieu de fréquentation des Anges. C'est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c'est par nous qu'Il l'a parachevé. Par contre, Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l'âme innocente que Dieu a interdit de tuer. Quelqu'un comme moi ne saurait donc prêter serment d'allégeance à quelqu'un comme lui». - Préférant la mort à la soumission au pouvoir déviationniste de Yazid, l'Imam al-Hussayn (p) s'écria au visage de ses bourreaux: «Par Dieu je ne me rends pas à vous comme un humilié, ni ne me soumets comme un esclave». L'Imam al-Hussayn (p) a déclaré, lors de l'annonce de son soulèvement contre Yazid Ibn Mu'awiya: «Je ne me suis pas soulevé de gaieté de cœur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion, ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Ummah de mon grand-père, le Messager de Dieu (psl), pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon aïeul et de mon père...» Rappelant aux Musulmans leur devoir de s'opposer à Yazid, l'Imam al-Hussayn (p) dit: «Ô gens! Le Messager de Dieu (psl) a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu'il ne s'oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu'Il réserve à ce sultan». L'Imam al-Hussayn (p) rappelant les qualités requises pour le dirigeant Musulman, précisa: «J'en jure par ma religion: L'Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit, l'équité qui a pour religion la Religion Vraie, qui s'en tient scrupuleusement aux prescriptions de Dieu...» Consterné par l'attitude passive des Musulmans face à la situation corrompue sous le califat de Yazid, I'Imam al-Hussayn (p) affirma à ses compagnons sa détermination de poursuivre jusqu'au bout son soulèvement: «Il nous est arrivé ce que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux gouttes d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre. Ne voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus réciproquement le mal? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennuis et de lassitude». L'Imam al-Hussayn (p), abandonné par les Kûfites et encerclé par l'armée omeyyade, s’écria: «Ô mon Dieu! Toi à qui je me confie chaque fois que je subis une affliction, et en qui je mets mon espoir chaque fois que je suis dans l'adversité. Je me suis confié à Toi pour toutes les épreuves que j’ai subies. Combien de soucis - devant lesquels le cœur s'affaissait, les solutions manquaient, l'ami s'éclipsait et l'ennemi se réjouissait - que je t'avais confiés (parce que mon amour est dirigé vers Toi exclusivement) n'as-Tu pas dissipés? Tu es donc pour moi, le Maître de tout bienfait, l'Auteur de toute bienfaisance et l'Objet de tout désir». | ||
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