La crise financière de l’Amérique plonge ses racines dans la crise de la moralité Les crises surviennent ordinairement durant les mandats républicains! | ||
Par :Dr Manoutchehr Askari
La vaste corruption politique au sein du congrès et aussi la corruption du secteur de l’économie qui pourraient être tous légaux indiquent la démoralisation et l’immoralité des gens qui avaient construit leur pays honnêtement les mains vides et se sont habitués maintenant à l’actuelle situation, faisant ressembler l’Amérique à n’importe quel pays du tiers monde. Peut-être que les racines de la récente crise financière pourraient se trouver dans la cupidité et l’optimisme excessif. De nombreux organismes de supervision ont ignoré les mises en garde et les indices avant-coureurs de la crise et dormaient en réalité sur leurs deux oreilles; bien que la situation de ces derniers mois n’était pas sans précédent, mais ses dimensions sont exceptionnelles. EN 1999, les compagnies américaines .COM et Internet ont fait banqueroute et ont imposé de grandes pertes à l’économie américaine. Le taux de l’intérêt a baissé ce qui a causé l’essor du marché du logement. En 2004 et 2005, le marché de l’immobilier était en plein boom et était presque saturé, en sorte que tous ceux qui pouvaient s’acheter un logement en avaient acquis et un excédent est apparu même dans ce secteur. Les familles à faible revenu qui ne pouvaient payer l’achat d’un logement ont reçu des crédits de la part du gouvernement et avec les taux d’intérêt des banques prévus pour leurs meilleurs clients, ils sont devenus propriétaires de leur logement. Une compagnie californienne a octroyé un grand nombre de crédits à un taux d’intérêt de 5% ce qui excédait de 3 à 4% les taux courants aux familles à faible revenu pour l’achat des propriétés. Ensuite les banques d’investissements ont transformé ces crédits en obligations, créant un marché secondaire dans le domaine de l’immobilier. Les crédits étant ainsi assurés, ils sont devenus légitimes. Comme l’économie des États-Unis était en plein développement , le gouvernement a baissé les taux d’intérêt pour empêcher l’inflation. Les gens à petit revenu qui au début versaient un millier de dollars en mensualités pour leur logement se sont vus contraints de payer soudainement 4 mille dollars. Les paiements ont donc connus du retard et les maisons ont été confisquées. Les pressions dans les liquidités sont apparues entrainant une crise financière. Cette mesure de l’Amérique était immorale, car le gouvernement accordait des crédits à ceux qui ne pouvaient même pas rembourser une seule mensualité. Des gens avec un revenu annuel de 14 mille dollars sont allés acheter des maisons à 700 mille dollars. Le gouvernement les a exemptés de payer les mensualités pendant une période de deux ans. Les agences d’immobilier qui avant la saturation du secteur ne voulaient pas regarder les acheteurs à faible revenus, allaient les démarcher pour leur faire acheter des propriétés. Ce qui est intéressant dans ce genre de crises c’est qu’elles arrivent pendant les mandats républicains et pourrait peut-être signifier que ce qui favorise leur apparition de ce genre de crise existe déjà au sein du système qui s’épanouit sous les Républicains. Dans les années 80, Ronald Reagan était président des Etats-Unis. Il a rappelé aux courtiers en bourse que l’attrait du gain n’était pas mauvais (comme s’ils l’avaient oublié). Le résultat fut la faillite de toutes les banques d’investissement, dont le coût fut payé de la poche des gens. La ville de Washington, capitale des États-Unis est connue pour sa corruption politique et où les lobbyistes en tant que courtiers du capital achètent avec leurs chèques les représentants au congrès. L’un des principaux slogans de la campagne électorale d’Obama était « Washington totalement nettoyée ». Mais M. Obama ne savait pas que le secteur financier des États-Unis aurait aussi besoin de nettoyage. Par exemple les lobbyistes de la banque ont dépensé 145 millions de dollars pour obtenir 55 milliards 700 millions de dollars. Un bénéfice de plusieurs mille pour cent. La compagnie American International Group, l’une des plus grandes compagnies d’assurances du monde avec un capital de plus de mille milliards de dollars, a payé 10,6 millions de dollars aux députés et a reçu 40 milliards de dollars. Or les Américains s’attendent à ce que leur argent soit dépensé de façon convenable. M. Marcopoulos poursuit depuis dix ans l’escroquerie de 50 milliards de dollars de M. Madoff , sans arriver à se faire entendre. Le 4 ou 5 février il déclara devant les représentants du congrès : « Les gens doivent se reprendre et distinguer que les voleurs armés des banques ou les trafiquants de drogues ne sont pas ceux qui infligent les plus grandes pertes à l’économie. Les principaux voleurs sont les cols blancs qui vivent dans des maisons couteuses et possèdent les plus beaux curriculums». Les chefs d’entreprises en faillite ou en danger de faillite vendaient sans bruit les actions de leurs compagnies lorsque les indices étaient descendants; certains ont réussi à le faire, mais tout le monde s’est en finalement aperçu. Ces capitaines ont été les premiers à quitter leur navire en détresse. La compagnie Merrill Lynch a reçu 20 milliards de dollars d’aide sous forme de crédits de la part du gouvernement. Quelques 15 milliards ont été distribués au préalable et secrètement sous forme de bonus aux directeurs. On peut aussi faire allusion à des émoluments d’un million de dollars par heure. Trois membres du cabinet d’Obama n’ont pas payé complètement leurs impôts. | ||
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