Le terrorisme des médias dans le golfe Persique | ||
Le terrorisme des médias dans le golfe Persique Le terrorisme des médias et la guerre douce, la software, sont des termes qui se sont répandus avec l’apparition et le développement du phénomène des chaînes de télévision satellitaire dans la littérature politique mondiale. Tout pays qui posséderait une spécialisation et une technologie plus pointue et des moyens financiers plus étendus et qui utiliserait ce phénomène de façon positivement ou négativement, occuperait naturellement une place plus importante dans la région et dans le monde. Aujourd’hui, en cette période d’explosion des informations, les médias possèdent une efficacité bien plus accrue que les bombes de destruction massive, car ordinairement, les médias visent l’opinion publique, les croyances des gens, tandis qu’une bombe ne ferait que les massacrer. Tout au long des 17 années de vie du phénomène des médias satellitaires, les pays riverains du Golfe persique ont joué un rôle important dans le développement du funeste phénomène du terrorisme des médias et de la guerre douce, en raison de leurs faibles structures et de leurs régimes tribaux et non démocratiques, tout comme de leur panique devant tout changement politique. Six pays riverains du Golfe persique, plongés dans le sous-développement culturel, mais disposant d’une large surface financière due aux colossaux revenus pétroliers et qui auparavant soutenaient financièrement les groupes terroristes salafistes et wahhabites, tels que les talibans et al Qaeda et contribuaient au développement de la violence, propagent aujourd’hui le funeste phénomène du terrorisme des médias, qui contribue à son tour à l’apparition de violences politiques et sociales dans cette région et dans le monde. Plus spécialement l’Arabie saoudite qui du point de vue culturel, social et politique est considérée comme le pays plus arriéré du monde joue un rôle prépondérant dans le développement de ce terrorisme moderne. Le Qatar aussi utilise ce phénomène du terrorisme des médias, mais de façon plus nuancée. La chaîne Aljezira avec plus de 40 millions de spectateurs se place dans cette perspective. L’Arabie saoudite possède plus d’une centaine de chaînes de télévision satellitaire et consacre 10 milliards de dollars par an au développement du terrorisme des médias, chiffre le plus élevé pour ce genre de dépenses dans le monde. Par ces dépenses élevées dans le domaine du terrorisme des médias, l’Arabie chercherait à donner une image de violence de l’Islam, à propager les violences religieuses, à propager la croyance inhumaine du wahhabisme et à s’opposer à l’Islam, en tant que religion d’une vie pacifique. Malheureusement l’Occident, de par sa conception de recherche de profit en politique, non seulement ne bloque pas les programmes violents des wahhabites, mais met ses satellites à la disposition de ces chaînes inhumaines. C’est ainsi que les ministres des communications des pays membres du conseil de coopération du Golfe persique qui utilisent l’espace disponible dans le monde, en raison de l’efficacité du phénomène du terrorisme des médias, mettent toujours l’accent, lors de leurs réunions périodiques, sur la nécessité d’une stratégie commune arabe pour le développement du terrorisme des médias. Lors de leur récente réunion à Riad, les ministres de communication de six pays riverains du Golfe persique ont évoqué la question du brouillage des chaînes satellitaires de ces pays. Il existe 600 chaînes satellitaires dans le monde arabe, dont 500 sont détenues par les six pays riverains du Golfe persique, et ce sont ces 500 chaînes qui sont très dangereuses pour la région et le monde. Les ministres de communications de ces pays estiment de façon erronée que le phénomène des médias satellitaires se placerait en quelque sorte dans le cadre de la propriété intellectuelle et que tout pays pourrait en bénéficier. Mais ces pays possèdent le satellite ARABSAT. Ils empêchent la diffusion par le satellite ARABSAT de toute chaîne de télévision satellitaire qui ne convergerait pas avec la politique des pays dictatoriaux et tribaux de Golfe persique. Ce qui est arrivé récemment aux chaînes satellitaires syriennes et la chaîne Al Alam. En considérant qu’à l’heure actuelle les médias sont comme une lame de couteau pouvant servir au bien comme au mal, il semble que les pays riverains du Golfe persique utilisent avec félonie les chaînes satellitaires. La communauté mondiale devrait, de concert, limiter par des mécanismes légaux, l’utilisation de l’instrument des médias qui propagent les idées du wahhabisme et d’un Islam violent parmi les sociétés arabes.
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