L’économie de l’Amérique va en s’aggravant, l’astuce maladroite d’Obama

Par : Farzin Sarémi

Pour combattre la grave crise économique du pays, Barak Obama préfère comme à son accoutumée de contourner les réalités et de ne pas parler des crises  dans lesquelles les citoyens américains  se débattent. C’est la méthode et tactique ordinaire  qu’adopte le président des États-Unis  dans son combat contre les  différentes crises économiques et politiques du pays, tactique  toujours vouée à l’échec.

Le président américain en réaction à la baisse de la notation financière de son pays, a déclaré  lors d’un discours télévisé que les fluctuations des marchés aussi grandes qu’elles soient n’auront d’effet notable sur l’Amérique et que ce pays a eu et aura  la plus grande notation financière.
 Dans ce discours télévisé, Obama  prétend au sujet de la baisse de la notation financière américaine par la société Standard and Poor’s : «Nos  problèmes  peuvent être résolus très rapidement. Nous savons ce qu’il faut faire pour éliminer ces problèmes. Finalement la  raison qui fait que j’ai une grande confiance dans l’avenir de  l’Amérique et que j’ai foi et crois en l’Amérique, c’est le peuple américain. Cela est du à leur persévérance, leur courage et leur désir de  se charger de toutes les responsabilités que nous avons en tant que peuple.».
Obama croit qu’il n’est pas important que le peuple américain  connaisse toute une série de différences. Le peuple est au service du pays en tant qu’une seule équipe.  Les gens  prennent leurs responsabilités ensembles et certains d’entre eux, comme les 30 américains  tués dernièrement en Afghanistan,   donnent leur vie pour leur pays. Notre responsabilité  est de préserver leur héritage  américain, un reflet de courage, d’engagement et le sentiment d’avoir des responsabilités communes.  Or malgré ces propos d’Obama, la réalité  existant aux États-Unis est toute autre. Et la crise continuer d’affecter le pays. La société  Standard and Poor’s, l’une des trois principales sociétés de notation financière, a baissé la notation des États-Unis pour la première fois, en raison de  dettes nationales massives.

Obama tient ces propos alors qu’un  conseiller du comité bancaire du Sénat américain  a demandé qu’une enquête soit menée sur la décision de la société de notation financière Standard and Poor’s et  la dégradation  du rang des États-Unis.

Le comité bancaire du Sénat est en train de rassembler des informations sur cette mesure de notation financière, sans pour autant  avoir fixé une séance d’interrogatoire concernant cette décision. Sans même avoir entamé  l’enquête officielle, le  comité a annoncé qu’il envisageait toutes les options.
Tim Johnson,  chef du comité bancaire du Sénat a qualifié d’irresponsable cette mesure  de la société de notation financière, une mesure qui pourrait avoir de vastes répercussions. Ce responsable démocrate a annoncé que la baisse du rang financier des États- Unis pourrait  se répercuter sur le peuple américain par l’augmentation  des taux d’intérêts des crédits immobiliers, les cartes de crédit, les crédits à l’achat de voitures et toutes sortes d’augmentations de frais financiers pour certains États américains et gouvernements  locaux. Éric Cantor, chef de la majorité à la chambre des représentants, a  aussi critiqué l’initiative  de Standard and Poor’s et  déclaré que cette méthode d’analyse  allait aggraver dans une grande mesure  la crise de l’emploi aux États-Unis.

Or bien que la crise de l’emploi se poursuit  aux États-Unis et  qu’il y existe plusieurs millions de chômeurs, le président de ce pays prétend que l’économie américaine  marche toujours sur la bonne voie! Sans préciser pourtant ce qu’il entendait  par le bon et le mauvais chemin!

Le taux de création d’emplois du secteur privé dans l’économie américaine a atteint au mois de juin son plus bas niveau  durant les six derniers mois.

Le secteur privé américain  n’a créé que 83 mille emplois au mois de juin.

 Les données, les principes incontestés  économiquement  en Amérique et le bon sens prouvent  que la situation est bien mauvaise en ce pays.

Il est bien étonnant qu’Obama parle de la marche dans la  bonne voie! Peut-être que le président américain insistera-t-il une nouvelle fois  pour parler de ses justifications  de la crise économique, à l’université de Georgetown! Le taux de chômage a bien baissé  au mois de juin de 9,5%, mais la principale raison de cette baisse du chômage réside dans la sortie de la force de travail  américaine du marché de travail!

Pour la centième fois après  les élections présidentielles en 2008, le président  a fait allusion aux millions de chômeurs américains et a promis qu’il s’efforcerait  davantage de résoudre la crise du chômage! À l’évidence il ne fera que répéter  ces phrases dans les années à venir.

 Actuellement  de nombreux Américains  font la  queue pour recevoir un repas quotidien, il y  en a de toutes les catégories, races et âges.

 Comment Obama peut-il parler  de la bonne voie économique? Finalement, comme l’a avoué Joe Biden, vice-président des États-Unis, ce dernier a reconnu que les responsables du pays avaient été incapables de  prévoir la crise économique et ne pouvaient s’imaginer que la crise atteindrait une  telle ampleur.  Obama cherche ainsi à  justifier son échec économique, de n’importe quelle manière, pour cela  il doit parler de la marche de l’économie dans la bonne voie!