Mois de Moharram | ||
Mois de Moharram le nouvel an selon le calendrier islamique de l’Héjire-lunaire commence par le mois Moharram. Il est l’un des quatre mois sacrés auxquels le Coran fait référence, à savoir Radjab, Dhûl-qa’da, Dhûl-hijja, et Moharram. En commençant une nouvelle année dans l’histoire de l’Islam avec les deux Emigrations, celle du Prophète (que la paix soit sur lui et les membres de sa famille),13 ans après le début de la révélation et nommée Hégire, et celle de Al-Hussayn (que la paix soit sur lui), petit fils du saint Prophète (psl), en 61de l’Hégire, nous devons passer en revue les charges qui nous incombent. Car l’Emigration est un événement qui a été englouti par le temps mais qui reste vivant par ses significations. L’émigration du Prophète (psl) est un jour représentatif du point de départ de l'Islam qui a pu fonder un Etat qui s’est étendu aux quatre coins du monde et qui continue d'exister jusqu'à aujourd'hui. Sur cette base, le premier jour de l'année hégirienne représente l'inauguration d'un moment particulier et important. C'est pour cette raison que les Musulmans se sont accordés à le considérer comme le début de leur histoire et de toutes leurs causes. Le Prophète (psl) était l’Islam incarné et vivant. L’Emigration du Prophète (psl) de la Mecque à Médine avait pour but de fonder un bastion de l’Islam contre le polythéisme et les polythéistes. Quant à l’Emigration de al-Hussayn (p) de Médine à la Mecque puis vers Karbalâ en Irak, avait pour but de protéger le Message de L’Islam contre la déviation. Lorsque nous pensons à Al-Hussayn (p), nous trouvons qu’il vivait comme son grand-père au service du Message et de la Communauté musulmane . Cela est manifeste dans son discours où il déclara : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par subversion, ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Ummah (communauté islamique) de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal et pour suivre l’exemple de mon grand-père et de mon père »… " O gens! L'envoyé de Dieu a dit: Celui qui voit un sultan injuste qui autorise ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie de la Souna (Tradition) de l'Envoyé de Dieu, qui opprime les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans s'opposer à lui (le sultan)ce ne fut par une parole ou une action, Dieu lui réservera le même traitement qu'IL réserve à ce sultan ". | ||
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