Les menaces israéliennes:

en corollaire du scénario anti-iranien de l’Occident

Ces derniers jours, les autorités du régime sioniste ont, à maintes reprises, évoqué une attaque contre l’Iran, afin de jouer, en tant qu’instrument des Américains, leur rôle, dans l’accomplissement du scénario des pressions exercées sur l’Iran.

Ces derniers mois, les Etats-Unis et certains pays européens ont opté, pour les deux stratégies de la menace militaire et des sanctions contre la République Islamique d'Iran, sous prétexte de la poursuite du processus du programme nucléaire iranien, afin de contraindre Téhéran à changer de comportement, aussi bien, sur la scène régionale, qu’internationale. Ces 3 dernières années, la République Islamique d'Iran a, toujours, opté, pour une politique anti-hégémonique et indépendante, face aux événements régionaux et internationaux. Pendant toutes ces années, elle a, constamment, été confrontée à l’hostilité des Etats-Unis et de certains pays européens, d’autant plus qu’ils n’ont ménagé aucun effort, pour exercer des pressions sur l’Iran. La nouvelle vague de ces complots, commencés, depuis l’été dernier, et sous prétexte du rapport sélectif et politisé du directeur général de l’Agence internationale de l’Energie atomique, (AIEA), sur le programme nucléaire iranien. Il a conduit à l’adoption de lois sévères, aux Etats-Unis et dans l’Union Européenne, sur les sanctions économiques, à l’encontre de l’Iran, y compris, sanctions bancaires et pétrolières incluses. Cependant, cette approche hostile n’a pas trouvé sa place, parmi les autres pays du monde, notamment, les pays asiatiques et de l’Amérique latine, d’autant plus que les oppositions à ces sanctions hâtives ont, même, gagné les pays européens. Or, en raison de l’inefficacité de ces sanctions, un autre aspect de ces pressions que sont les menaces militaires, a été évoqué. Dans ce processus, les autorités israéliennes, qui, dans la conjoncture actuelle -ont perdu plus que les autres, en raison des évolutions régionales-essaient de consolider leur situation chancelante, en jouant un rôle actif, dans le plan anti-iranien des Occidentaux, tout en s’efforçant, d’autre part, de conforter leur existence illégale, en propageant l’iranophobie. Le ministre israélien de la Guerre, Ehud Barak, a prétendu mettre, à l'ordre du jour, une attaque militaire contre l’Iran, si les sanctions occidentales ne suffisent pas à mettre fin au nucléaire iranien. "Les intérêts d’Israël sont partout mis en danger, dans le monde, de la part de l’Iran", a prétendu le chef du service de renseignement interne du régime d’Israël. D’autre part, Barack Obama a déclaré, lors de la Conférence d’Herzliya, en Israël: «La communauté internationale déploiera tous ses efforts, pour stopper le nucléaire iranien». Durant ces trois dernières décennies, le peuple iranien a surmonté, la tête haute, toutes sortes de menaces et de sanctions, et les responsables militaires et politiques de Téhéran ont affirmé que toute agression contre l’Iran recevra une réponse cinglante, de la part des forces armées de la République Islamique d'Iran, bien que le régime sioniste ne soit pas de taille à se mesurer à l’Ordre souverain de la République Islamique d'Iran.